Avec des plateformes de contenus comme Médium, Substack, les réseaux sociaux, quel intérêt encore aujourd’hui de maintenir un blog ? La question je me la pose, car j’ai un peu déserté erreur14. Je ne suis plus, ni ne lis particulièrement de blogs. Pas de fil rss comme à l’époque pour suivre les nouveaux posts, juste des abonnements à des feeds dont la pertinence des posts a été poussée par un algorithme. Quand je lis ici et là, surtout sur Linkedin, que grâce aux IA on va pouvoir noyer créer des articles de blogs par milliers en imitant le ton of voice de la personne/marque cela me réjouit encore moins.
Mais malgré tout je suis attaché à mon erreur14. Je l’avais créé pendant mes années à l’IUT pour avoir mon side project et partager ce que j’aimais (ce que je fais toujours sporadiquement d’ailleurs). Il m’avait permis à l’époque de faire de belles rencontres (la fameuse blogosphère ) et même de mettre un pied dans la musique à travers Ziknation (RIP ). Quand vient l’échéance annuelle d’OVH, je pense à tout ça, non sans nostalgie, pour me dire « Allez, encore un an ».
Je n’avais pas prévu le retour des newsletters, qui est un format que j’aime bien quand c’est bien présenté. La plateforme Substack propose des choses intéressantes aussi. Quand j’y réfléchi ça serait l’occasion de délaisser toute la partie maintenance et hébergement, de profiter d’un autre type de communauté aussi.
Mais bon, Erreur14, c’est mon espace ! Pas de risque que cela ferme sans que j’en aurais décidé. Et finalement j’y tiens encore beaucoup je crois.. au point d’y écrire plus cette année ? On verra, mais je me dis « allez, encore une année » pour essayer de s’y re re re re… mettre 😉
PS : pour illustrer l’article, je vous ai mis mon étagère d’albums CD car en 2025, pourquoi collectionner encore des cds à l’ère du streaming ? 😉
Tu sais que j’étais sur le point de réouvrir un blog aussi ?
En réaction aux réseaux sociaux où le contenu intéressant est simplement dilué dans des tonnes de pubs. (Plus tout un tas de considérations quant à la propriété qu’on sur notre production, la non-accessibilité, l’usage détourné d’outils médiocres, etc.)
J’ai codé un truc sommaire cet hiver, mais je n’ai pas encore franchi le pas de la mise en ligne, et j’ai trop peur d’avoir en fait assez peu de choses à dire.
Mais en tant que consommateur, je suis clairement nostalgique de la grande époque des blogs, et je reste persuadé que tous les algos du monde ne valent pas mieux que quelques bons flux RSS.