Beaucoup d’albums écoutés ces dernières semaines et trop peu de temps pour en parler en long, alors j’ai décidé d’en parler en court, quelques lignes par album en toute subjectivité.
Sly Johnson – 74 : Un album complètement soul et en anglais pour l’ancien membre du Saian Supa Crew qui signe là un retour surprenant ! 1 ou 2 titres chiants qui donnent un peu dans la démonstration vocale mais sinon l’album est vraiment bon et nous éloigne de cette tendance lourde rétro-soul. Sly n’a pas cherché à copier de vieux standards, il a su se les approprier pour livrer un album frais et neuf. | |
Professor Green – Alive Till I’m Dead : Signé à l’origine par Mike Skinner de The Streets, il vient de sortir son premier album rap/grime/pop. 10 titres inégales avec des morceaux qui claquent méchamment et d’autres trop pop (mais entièrement assumés) ou servis avec des samples sur-exploités, dommage. | |
Linkin Park – A Thousand Suns : J’ai envie de reprendre ce qui a été dit un peu partout… Linkin Park, le groupe connu pour son nu métal nerveux aurait voulu être un groupe de brit-rock. Les fans doivent être perdus, mais après réécoute, des titres ont retenus mon attention comme « Blackout » ou « The Catalyst« , peut-être les plus proches de ce qu’ils faisaient avant. | |
Andreya Triana – Lost where I belong : la vibe soul et la voix quasi hypnotique d’Andreya m’ont complètement charmé. Un album homogène, entre trip hop et soul experimental, réussi et sans fausse note. Je like ! | |
Mark Ronson – Record Collection : Très attendu, l’album débarque ce lundi et que dire si ce n’est que c’est une bombe pop. Des invités et des tubes potentiels en pagaille, des compositions originales (contrairement à Versions) et catchy accompagnées du grands retours de D’Angelo (après près de 10 ans d’absence) et de Boy George, entre autres. | |
Philippe Katerine – Katerine : euh…non. J’ai un peu eu l’impression qu’on s’est foutu de moi en l’écoutant… | |
Milk Coffee & Sugar : Un de mes albums de l’année. Les Milk Coffee & Sugar mériteraient une meilleure exposition. Avec des textes politiquement poétisés, rappés, slammés sur des vibrations jazz/soul, les MCs ont élevé le hip hop français à un autre niveau. Ces 2 gars là ont de la qualité et le prouvent sur ce premier album. |